ADASilk
  • Objects
  • Techniques
  • Materials
  • Depictions
  • Thesaurus
0+ search results

Médaillon de la tenture des Plaisirs du roy Henry : médaillon du Combat de l'ours

(view original)(permalink)

1 of 16

  • Virtual Loom
    Desktop

Médaillon de la tenture des Plaisirs du roy Henry : médaillon du Combat de l'ours

(view original)(permalink)
Musée des TissusMusée des Tissus
Identifier
32614
Material
  • Animal fibre 61%
  • Animal fibre 42%
  • Animal fibre 58%
  • Animal fibre 57%
  • Animal fibre 52%
  • Animal fibre 100%
  • Animal fibre 52%
  • Animal fibre 58%
  • Animal fibre 79%
  • Animal fibre 70%
  • Metal thread 64%
  • Metal thread 54%
  • Metal thread 53%
  • Metal thread 56%
  • Metal thread 53%
  • Metal thread 54%
  • Metal thread 68%
  • Metal thread 68%
Technique
  • Velvet 100%
  • Embroidery 78%
  • Embroidery 91%
  • Embroidery 79%
  • Embroidery 63%
  • Embroidery 68%
  • Embroidery 98%
  • Embroidery 70%
  • Embroidery 94%
  • Embroidery 43%
  • Embroidery 97%
Depiction
  • Floral motif 50%
  • Floral motif 40%
  • Floral motif 44%
  • Floral motif 57%
  • Floral motif 43%
  • Floral motif 62%
  • Floral motif 45%
  • Floral motif 65%
  • Vegetal motif 42%
  • Vegetal motif 47%
  • Vegetal motif 47%
  • Geometrical motif 55%
  • Geometrical motif 53%
  • Geometrical motif 49%
  • Geometrical motif 51%
  • Geometrical motif 50%
Dimension
82.1 cm (height)
104.2 cm (width)
Production time
  • 16th century (dates CE) 49%
  • 17th century (dates CE) 37%
  • 17th century (dates CE) 78%
  • 17th century (dates CE) 72%
  • 17th century (dates CE) 68%
  • 17th century (dates CE) 55%
  • 17th century (dates CE) 49%
  • 17th century (dates CE) 43%
  • 17th century (dates CE) 45%
  • 18th century (dates CE) 34%
  • 18th century (dates CE) 45%
  • 19th century (dates CE) 49%
  • 19th century (dates CE) 59%
  • 19th century (dates CE) 100%
  • 19th century (dates CE) 30%
Production place
  • France 21%
  • France 38%
  • France 100%
  • France 20%
  • Italy 28%
  • Italy 53%
  • Italy 36%
  • United Kingdom 62%
  • United Kingdom 49%
  • United Kingdom 57%
  • India 34%
  • Belgium 34%
  • Belgium 74%
  • Belgium 78%
  • Belgium 77%
  • Belgium 48%
  • Iran 80%
  • https://sws.geonames.org/3489940/ 18%

Description

Le médaillon, avec un second figurant La chasse au cerf, également conservé au musée des Tissus (inv. MT 25438), appartenait à une tenture commandée en 1533 au brodeur Robert Mestays par Philibert De l'Orme, alors architecte du château d'Anet, pour le compte de Diane de Poitiers. Installé à Paris en 1549, Robert Mestays, originaire de Tours, était attaché au service du roi Henri II depuis 1547-1548, pour lequel il avait brodé des fleurs de lys, coquilles et entrelacs en or superfin sur la bourse de velours noir abritant le sceau du roi, ainsi que le manteau de l'ordre de Saint-Michel destiné au souverain. En 1551, un manteau semblable lui était commandé pour le roi d'Angleterre Édouard VI. En 1552, il apparaît encore dans les comptes de l'écurie du roi. La tenture qu'il doit réaliser pour Diane de Poitiers comprenait huit pièces de broderie sur fond de velours « cramoisy brun toutes remplies de crotesques ». Quatre de ces pièces devaient comprendre sept lés de velours, et les quatre autres, six. Un dais de velours brodé de deux aulnes et demie de longueur sur quatre lés de largeur, avec des pentes doubles d'un demi-lé chacune, complétait l'ensemble. Diane de Poitiers devait mettre à la disposition du brodeur les patrons, qui furent peut-être exécutés par Charles Carmoy, peintre en titre de la favorite à l'époque, et les matériaux, toiles d'or, toiles d'argent et velours, Robert Mestays fournissant lui-même les fils d'or et d'argent superfins, ainsi que les soies à broder. Le marché a été passé le 21 janvier 1553, le délai de réalisation étant de un an à compter du jour où le commanditaire aurait fourni tout ce qui était prévu pour l'exécution. Les deux seuls éléments subsistant de cette commande ont été acquis à la vente de la collection Spitzer, qui s'est déroulée à Paris du 17 avril au 16 juin 1893 (numéros 3157 et 3158 de la vente). Dès 1890, Louis de Farcy, dans La Broderie du XIe siècle jusqu'à nos jours, avait mis en relation ces deux médaillons avec des scènes décrites dans la tenture des Plaisirs ou divertissements du feu Roy mentionnée dans l'inventaire après décès de Gabrielle d'Estrées au château de Montceaux. La tenture y est décrite ainsi : « une tente de tapisserie de velours brun tanné, en broderie d'or et d'argent, contenant huict pièces, où est représenté les plaisirs du feu roy Henry, et sur le reste du champ de velours, des crotesques faites de broderies : ayant trois aulnes et demie de hault. [...] Chacune de ces pièces, de six ou sept lez de large, représentait, à l'ovalle du milieu, l'un des plaisirs du roi. C'étaient : le combat du taureau, un combat ou tournoy, le combat de l'ours, un combat à la barrière, la chasse du cerf, le jeu de ballon, la chasse du sanglier, le jeu de l'arc. [...] Avec ladite tenture, un daiz pareil, ayant aussy au mitan une ovale en broderie, où est représenté le feu roy en festin. Ledit laiz ayant cinq lez, et deux aunes ung quart de long. » Cette même tenture est encore décrite dans l'inventaire des meubles du cardinal Mazarin : « Une tenture de tapisserie de velours de Milan rosin cramoisy à grotesque, dessins de Raphaël, en broderie d'or et d'argent et soie à petit point, rapportée sur ledit velours, composée de neuf pièces, dans le milieu de chacune desquelles est une grande médaille où sont représentées les actions de vie de François premier (sic) ; au haut de chacune pièce sont les armes et chiffres de S. E., la dite tapisserie haute de trois aunes moins un seizième et ayant de tour sçavoir : la première qui représente un tournois à cheval : 3 au. moins 1/16 ; la deuxième, le combat du taureau avec les chiens : 3 moins 1/16 ; la troisième, un combat d'our : 2 1/2 ; la quatrième, la chasse du sanglier : 2 1/2 ; la cinquième, le jeu de l'arc : 3 moins 1/16 ; la sixième, le combat à la barrière : 2 1/2 ; la septième, la chasse du cerf : 2 1/2 ; la huitième, le jeu du balon : 3 moins 1/16 ; la neufvième et dernière sans bordure pour mettre sur une cheminée, haute de deux aunes un quart et ayant de tour : 2 au. demy tiers. Cette dernière pièce n'est pas rechargée de broderie comme les autres, elle représente le festin. Les huit premières pièces sont doublées partout de toille rouge, la neufvième ne l'est pas. » Une dernière mention de ces tentures existe dans l'inventaire du mobilier de la Couronne, dressé sous Louis XIV : « Une tenture de tapisserie de velours tanné rosin cramoisy, à crotesques, dessein de Raphaël, en broderie d'or, d'argent et soye rapportée sur ledit velours, composée de neuf pièces, dans le milieu de chacune desquelles il y a une grande ovalle, aussi en broderie, où sont représentez les divertissements de François premier et de Henry second, ladite tapisserie de 23 aunes 1/2 de cours, sur 3 aunes moins 1/16 de hault, doublée de toile rouge. » Le passage de la tenture brodée de la favorite royale d'Henri II, Diane de Poitiers, à celle d'Henri IV, Gabrielle d'Estrées, avant son entrée dans les collections de Mazarin puis de la Couronne a pu se passer de la sorte : à la mort de Diane de Poitiers, en 1566, le château d'Anet et ses collections échurent à sa fille, Louise de Brézé, épouse de Claude de Lorraine, duc d'Aumale, grand veneur de France, puis à leur fils, Charles de Lorraine, duc d'Aumale et grand veneur de France également. Mais ce dernier, un des chefs les plus ardents de la Ligue, livra des places fortes de Picardie aux Espagnols, fut pris les armes à la main en juillet 1595 et condamné par le Parlement de Paris à être écartelé, jugement qui fut exécuté en effigie. Ses biens devaient lui être confisqués. Peut-être, à cette occasion, le duc remit-il les tentures de sa grand-mère au roi, à moins que ses dettes ne l'aient obligé à les vendre à Henri IV ou à Gabrielle d'Estrées ou à leur laisser en gage. Le Combat de l'ours présente l'animal, au premier plan, attaché à un pieu, devant un chien renversé qu'il a commencé à dévorer. D'autres chiens, excités ou retenus par leur maître, se ruent sur l'ours. Dans le fond se dresse un portique, devant lequel est une tribune. Parmi les spectateurs, on reconnaît Henri II sur la gauche. Diane de Poitiers, identifiable au croissant qui orne sa chevelure, est debout dans une robe richement ornée. Un éventail de plumes à manche orfèvré pend à sa ceinture. Sur la droite, une femme est assise à une place marquée par une étoffe frangée. Il s'agit sans doute de Catherine de Médicis. Elle tient à la main son éventail dans lequel est incrusté un miroir. Maximilien Durand

The data contained in ADASilk comes from the archives of Art Institute of Chicago, Boston Museum of Fine Arts, CDMT Terrassa, Europeana, Gallica, Garín 1820, Joconde Database of French Museum Collections, Metropolitan Museum of Art, Mobilier International, Musée des Arts Décoratifs, Musée des Tissus, Musei di Venezia, Museo de Arte Sacro El Tesoro de la Concepción, Paris Musées, Red Digital de Colecciones de Museos de España, Rhode Island School of Design, Sicily Cultural Heritage, Smithsonian, Versailles, Victoria and Albert Museum. The Virtual Loom and Spatio-Temporal Maps visualizations have been developed by Universitat de Valencia. ADASilk is based on a generic exploratory search engine for knowledge graphs being developed at EURECOM and includes scientific contributions from Universitat de Valencia, Centre National de la Recherche Scientifique - Lyon 2, Universita Degli Studi di Palermo, GARIN 1820 S.A., Institut Jozef Stefan, Gottfried Wilhelm Leibniz Universitaet Hannover, Monkeyfab, and Instituto Cervantes.

Contact us: info@silknow.eu

ADASilkADASilkADASilk
ObjectsTechniquesMaterialsDepictionsMuseumsPlacesTimeCollections