Loc. masc. Empr., par l’interm. du lat. metallicus, du gr. metallikos "concerne le travail des mines ; relatif au métal". Fil qui est fait à partir d'un métal, totalement ou en partie.

Loc. masc. Désigne un filé d'or autour d'une âme en soie. Le filé d'or s'emploie pour la trame, et plus rarement pour la chaîne.

Loc. masc. Fil de cuivre de couleur rouge, doré, utilisé par les brodeurs et les passementiers. Le fil d'or fin, ou argent doré, correspond à 990.000e.

Loc. masc. Fil de cuivre de couleur rouge, doré, utilisé par les brodeurs et les passementiers.

Loc. masc. Désigne un filé fabriqué avec un fil d'argent très fin enroulé en torsion S ou Z autour d'une âme en soie. Le filé d'argent s'emploie pour la trame, plus rarement dans la chaîne.

Loc. masc. Fil de cuivre de couleur rouge, argenté, utilisé par les brodeurs et les passementiers..

Loc. masc. Fil de cuivre de couleur rouge, argenté, utilisé par les brodeurs et les passementiers. L'argent fin correspond à 990.000e d'argent pur.

Loc. masc. Terme esp. sans équivalent en français qui qualifie les fils de soie mêlés à de l'or ou de l'argent.

Subst. masc. Dérivé d’onde. Du lat. unda "eau agitée". Il s'agit d'un fil composée de d'une âme autour de laquelle vient s'enrouler en spirales très espacées un second fil non métallique. C'est l'un des types de fil de soie obtenu grâce au moulinage.

Loc. masc. Fil de métal présentant l'aspect de l'or mais qui peut être d'une autre matière ayant l'apparence de l'or (par exemple le cuivre).

Loc. masc. Fil de métal présentant l'aspect de l'argent mais qui peut être d'une autre matière ayant l'apparence de l'argent.

Loc. Masc. Les fils de grège ayant subi les opérations de moulinage se différencient par leur composition et par leur torsion.

Subst. fém. Du lat. tortio. Action de tordre un fil de soie ou plusieurs fils ensemble, au cours du moulinage. Le sens de la torsion est indiqué par la lettre Z lorsque le fil est tordu dans le sens des aiguilles d'une montre, et par la lettre S lorsque le fil est tordu dans le sens inverse. L'importance de la torsion se précise en nombre de tours par
mètre de fil.

Loc. fém.Loc. fém. Le terme "torsion" suivi de la lettre "S" ou "Z" décrit le sens dans lequel un fil est tordu au cours du moulinage. La torsion S va de droite à gauche ou dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.

Loc. fém. Loc. fém. Le terme "torsion" suivi de la lettre "S" ou "Z" décrit le sens dans lequel un fil est tordu au cours du moulinage. La torsion Z va de gauche à droite ou dans le sens des aiguilles d'une montre.

Subst. masc. Dér. de cordon. Fil formé de plusieurs bouts de fil trame retordus en sens inverse. En général, le cordonnet présente une torsion Z. C'est l'un des types de fil de soie obtenus grâce au moulinage.

Loc. masc. Désigne un fil qui est fabriqué à partir d'une âme qui peut être en soie, lin ou coton sur laquelle on enroule une lame de métal en torsion S ou Z.

Subst. masc. Adapt. de l’italien fioretto, "petite fleur". Fil produit avec les frisons non décreusés, peignés, puis filés au rouet. Il est produit en filature de schappe à partir des "déchet de soie". Il sert en passementerie, surtout pour la fabrication des lacets et des galons dorés ou argentés.

Loc. masc. Du latin zephyrus, du grec ancien Zéphuros, « personnification du vent d’ouest ». La gaze Zéphir est une des appellations de la gaze à tour anglais. Le crêpe Zéphir est un léger mouchoir en crêpe lisse et mélangé de couleurs diverses.

Loc. masc. de l’anc. fr. cresp, "frisé, bouclé". Fil formé de plusieurs fils de soie grège assemblés par une torsion élevée, S ou Z, 1500 à 3000 tours au mètre. La torsion est d'autant plus forte que le fil est fin. On peut également parler de "crêpe" pour des fils de laine, de coton ou de schappe fortement tordus.

Subst. masc. De l’it. organzino, dér. d’Ourguentch, nom d’une ville d’Asie centrale. Fil formé de plusieurs bouts de fil poil assemblés par une torsion de sens opposé à celle des bouts. Les deux torsions diffèrent d'une centaine de tours et s'échelonnent de 350 à 700 tours. C'est l'un des type de fils obtenus grâce au moulinage.

Subst. masc. Issu du lat. pilus. Le moulinage consiste, dans un première étape, à tordre séparément les fils de grège qui ont été mis en écheveaux sur le tour à étirer. Ce premier dévidage transforme les écheveaux en bobines. Par cette opération, qu'on nomme premier tors ou premier apprêt, on obtient un fil communément désigné sous le nom de poil.

Loc. masc. Pour former un câblé, on prend trois brins de filé, or ou argent, soie, laine ou coton, on les attache à trois molettes différentes et on les tord ensemble par différentes opérations. Le câblé sert à former des coquilles sur les bords des ouvrages qui se fabriquent au métier.

Subst. masc. Dér. de doubler. Action qui consiste à réunir des fils ensemble, en vue de les assembler par torsion (moulinage). Le doublage est une opération très délicate. Les brins assemblés doivent être également tendus, ce que l'on obtient d'habitude en les faisant passer sur un fil de fer recouvert de drap appelé "queue de rat".

Subst. masc. Anc. part. passé de retordre. Fil qui a subit l'opération du retordage Le retordage est spécialement destiné aux fils de chaîne, et peut s'entendre de deux manières. La première consiste à retordre sur lui-même un fil simple dans le sens de sa torsion primitive : c'est le retors simple. La seconde consiste à retordre ensemble deux fils simples préalablement doublés, celle-ci est dite retors double et a lieu dans le sens opposé à la première torsion donnée par la filature : il résulte que le fil formé par un tors droit devient tors gauche et réciproquement. Le retordage ne s'applique pas seulement aux fils d'une même matière, il est également mis en usage pour réunir des matières différentes, telles que soie et laine, laine et coton, coton et lin, etc., soit en faisant dominer une matière sur l'autre, soit en les retordant en parties égales.

Subst. masc. Dim. de corde. Pour faire le cordon que l'on emploie en passementerie pour chaînettes diverses, il faut que les quatre longueurs, étant attachées chacune à une molette, soient torses à droite, puis unies ensemble par différentes opérations. On donne ensuite un second tors, à gauche.

Subst. fém. Du lat. trama, de trameare, passer au-delà. Assemblage de plusieurs bouts de soie grège tordus faiblement dans le même sens, S ou Z, de 80 à 150 tours par mètre. Les fils de grège ne reçoivent individuellement aucun apprêt.

Loc. fém. Ce nom est souvent donné à des fils provenant des déchets de soie. Par exemple, la "fantaisie française" et la "fantaisie anglaise" proviennent des cocons percés, décreusés par des procédés chimiques qui la rendent blanche. On emploie la première en trame et la seconde, très tordue, pour chaîne. Selon Villard, on donne aussi ce nom à des fils composés obtenus sur des machines à retordre appropriées et même sur des métiers de guimpiers. Ils peuvent être obtenus par des assemblages de fils d'une même provenance, ou de fibres textiles différentes par leur nature ou par leur grosseur.

Subst. masc. Pour faire le frisé, l'ouvrier prend une quantité de brins de soie tordus par différents techniques L'ouvrier attache ensuite une lame de clinquant – qui est un gros trait d'or passé plusieurs fois au cylindre – au crochet de l'émérillon, et fait tourner le rouet à droite. Cette lame recouvre l'ensemble et forme le frisé qui ne diffère du filé que par l'inégalité des contours. Le frisé sert de trame pour enrichir les rubans, galons et autres articles façonnés confectionnés à plusieurs navettes..

Subst. masc. Dér. de Chine. Fil comportant différentes colorations obtenues par teinture ou par impression.

Loc. fém. La soie est le seul filament continu naturel. La fibre issue du cocon est un fil double continu qui peut mesurer plus de quatre kilomètres. La rayonne, l'un des types de fibres de viscose, comporte des filaments longs sous forme de fil continu. Les fibres synthétiques peuvent être filées de différentes manières et à la sortie de la filière, les multi-filaments obtenus peuvent soit étirés entre plusieurs rouleaux tournant à différentes vitesses puis réunis pour former des fils continus à la manière du fil de soie.  Les filaments continus nécessitent généralement une manipulation complémentaire à leur fabrication afin de leur conférer solidité et esthétique. C'est le rôle des mouliniers et des texturateurs.

Subst. fém. Du lat. anima. Fil autour duquel est enroulé un autre fil. Gros fils de matière inférieure, placé au centre d'un ouvrage de passementerie.

Subst. masc. Déverbal de bouter au sens de "pousser". Désigne chacun des fils tirés du cocon, qui sont assemblés par torsion.

Subst. masc. Origine Provenç. et espagn. brin. Nom donné à chacun des deux filaments de fibroïne entourés de séricine, constituant la bave qui est sécrétée par la chenille du papillon Bombyx du mûrier ou ver à soie pour fabriquer le cocon qui protège la chrysalide.

Loc. masc. Du latin saeda. Fil obtenu grâce à la substance filamenteuse, fine et brillante, produite par la chenille du papillon Bombyx du mûrier ou "ver à soie", qui durcit à l'air libre. Le fil est obtenu après étouffage puis dévidage des cocons du ver à soie (dévidage). Le fil peut ensuite être tordu avec d'autres fils de façon à augmenter sa résistance (moulinage). Suivant son degré et son état d'élaboration, il porte des appellations différentes.

Loc. fém. Empr. du gascon floche, "flasque", du lat. flexus. Fil de soie dont la torsion est faible. Plutôt utilisé pour la broderie.

Loc. fém. Empr. de l’it. seta greggia, "soie brute". Fil obtenu en réunissant plusieurs baves (5 à 10) non tordues simplement soudés par le grès. C'est le produit du travail de filature qui se présente sous forme de "flottes". Il sera ensuite mouliné. Le fil de grège qui n'a subi ni lavage, ni blanchiment, ni teinture est dit "écru".

Subst. fém. Empr. du lat. pop. baba, onomatopée exprimant le babil mêlé de salive des petits enfants. Substance visqueuse, filamenteuse, fine et brillante, sécrétée par la chenille du papillon Bombyx du mûrier ou ver à soie. Cette substance durcit à l'air libre en gardant une certaine élasticité et fournit un fil résistant dont est fait le cocon qui protège la chrysalide. Elle est constituée de deux filaments de fibroïne, appelés les brins, entourés de séricine qui est une protéine appelée le grès

Loc. fém. Empr. du lat. naturalis "de naissance, naturel". Filament souple, d'origine animale, végétale ou minérale qui peut être utilisé pour la production de fils. Exemple : le coton, le lin, la laine, la soie, l'or.

Loc. fém. Empr. au lat. médiév. vegetalis, dér. de vegetare. Filament
souple d'origine végétale, qui peut être utilisé pour la production de fils. Il
peut être extraits de la graine (coton, kapok), de la tige (lin, chanvre),
de la feuille (sisal), ou du fruit (coco). Les fibres végétales sont constituées
de cellulose.

Subst. masc. Issu du lat. linum. 1. Fibre du lin commun (linum usitatissimum), plante herbacée à feuilles simples, à fleurs colorées, à cinq pétales, très fugaces. 
                                                   2. Tissu fait de cette fibre.

Subst. masc. Empr. de l’ar. l'aqutlowdotun, avec l'influence de l'it. cotone 1. Fil textile obtenu à partir de la fibre cellulosique naturelle constituant les poils séminaux qui poussent à la surface des graines du cotonnier, arbuste de la famille des Malvacées. 2. Tissu obtenu à partir du fil de coton.

Loc. fém. Empr. du lat. animalis, ‑e, dér. de anima "principe vital, souffle de vie". Filament souple, d'origine animale, qui peut être utilisé pour la production de fils. À la base de toute fibre animale, il y a des protéines comme la kératine (composant des fibres issues de la laine (mouton) ou du pelage (Alpaga, Cachemire, lapin…) ou la fibroïne (soie).

Subst. fém. Issu du lat. lana. 1. Fibre d'origine animale (alpaga, chameau, chèvre du Cachemire, guanaco, lama, lapin angora, chèvre mohair, vigogne, yack..). 2. Tissu ou vêtement fait de laine. Le langage courant utilise souvent ce terme pour le fil à tricoter, qu'il soit de laine pure ou mélangée, ou de fibre synthétique : laine en pelote, en écheveau.

Subst. masc. Empr. du lat. byssum "sorte de lin". Subst. masc. Empr. du latin scientifique byssus, du grec bussos, tissu de lin 1. Ensemble des filaments adhésifs sécrétés à la base du pied par certains mollusques bivalves (moule, Pinna nobilis) et qui leur sert à se fixer à leur support. 2. Fil textile obtenu à partir de ces filaments.
Cette matière, particulièrement rare et précieuse, était utilisée dans l'Antiquité pour confectionner des pièces d'étoffe pour les rois et les prêtres. Le terme byssus peut également être employé pour désigner une étoffe de lin teinte avec de la pourpre. Jean- Jacques Boucher cite également les byssus de Jambonneau ou Elide, cultivés en Grèce antique.
Le CIETA déconseille l'appellation byssus qui est utilisée dans de nombreux textes anciens pour des fibres d'identification souvent incertaine et propose de choisir plutôt soie de coquillage, soie de mer ou soie marine.

Subst. fém. Du lat. saeta. On donne le nom de soie à la matière secrétée en forme de fil par certains lépidoptères formant la famille des "Bombycides", des "Saturnicides" et des "Psychides", et employée par eux à la construction d'un cocon dans lequel la chenille s'enferme pour se transformer en chrysalide. Une seule race se prête à la domesticité, c'est le "Bombyx Mori" ou "Bombyx du mûrier", désigné ordinairement sous le nom de "ver à soie". L'élevage des chenilles (on disait l'"éducation des vers à soie") a donné naissance à une industrie appelée la "sériciculture". Les "Antheraea du chêne" ont pu être réduit à une semi-domesticité.

Dérivé de manufacture, Action de façonner, de fabriquer. Le compl. désigne des objets qui résultent d'une transformation. Filament souple fabriqué à partir d'un substance qui ne se présente pas naturellement sous forme de fibre. Il peut s'agir d'une fibre semi-synthétique (obtenue à partir à partir d'une matière naturelle telle que la cellulose comme la viscose), synthétique (entièrement fabriquées par l’homme comme le nylon) ou une fibre inorganique – qui peut être naturelle (comme les fibres métalliques qui doivent être préparées pour être tissées) ou synthétiques (comme l'amiante).

Matériaux

Fibre végétale (884)

Mise en carte (0)

Fil métallique (2228)

Filé d'or (221)

Filé d'argent (234)