Loc. masc. Du lat floralis "relatif aux fleurs". Element distinct se répétant dans la décoration d'un objet, et qui représente ou évoque la forme d'une ou des fleur(s).

Subst. fém. Empr. du latin rosa "rose, rosier". Fleur odoriférante poussant sur un arbuste épineux. La rose est particulièrement associé à la Vierge Marie qualifiée de "rose sans épines". Dans l'Antiquité, la rose est l'attribut de Vénus. Elle a été reprise à la Renaissance comme attribut de cette déesse.

Subst. fém. Empr. au turc tülbent "turban" (en raison de la forme de la fleur), et celui-ci au persan dulband "turban". Plante de la famille des Liliacées, avec une racine bulbeuse, surmontée d'une longue tige portant une grande fleur en forme d'urne, dôtée de six divisions colorées. Motif qui apparaît souvent dans les tissus. La tulipe est aussi un galbe donné à la corniche et au tiroir supérieur des armoires, secrétaires et commodes Restauration et Louis-Philippe.

Subst. masc. Issu du lat. lilium, de même sens. Plante de la famille des Liliacées, à longue tige droite à feuilles lancéolées, portant des fleurs à six pétales. Au Moyen-Âge, le lis est associé à la Vierge. Au XIIe. s., il devient également le symbole de la virginité et de la pureté. A partir de Louis VI le Gros (1108-1137) et Louis VII le Jeune (1137-1180), le lis est introduit dans les armoiries royales, de façon à rappeler le caractère divin de la royauté.

Subst. fém. Empr., par l’interm. du lat. margarita, du gr. margaritês "perle". Nom donnée à des fleurs appartenant à la famille des Composées présentant un coeur jaune et des pétales blancs rayonnants. La marguerite est aussi un motif floral géométrisé, souvent hexagonal.

Subst. masc. Du lat. pop. burrio, ‑onis, lui-même dérivé du bas lat. burra 'bourre". Excroissance des végétaux qui renferment des ébauches d'organes, et qui, à leur ouverture, permettra le développement de fleurs, de branches de fleurs. Désigne également un motif floral, entr'ouvert ou fermé qui est très utilisé dans l'architecture à partir du XIIe s.

Subst. fém. Forme normanno-picarde. Dim. de bosc "bois, forêt". Dans les arts décoratifs, désigne un motif ornemental représentant des fleurs et/ou feuilles coupées, voire des plumes ou des rubans, rassemblés et disposés de manière agréable.

Loc. fém. Motif issu de l'héraldique, formé de trois fleurs de lis stylisées unies ensemble, celle du milieu étant droite, et les deux autres courbées vers l’extérieur. C'est l'emblême des rois de France, officiellement adopté par la monarchie au XIIe s. Florence en a également fait son emblême.

Subst. masc. Du bas lat. cardonem, accusatif de cardo, en lat. classique carduus "chardon, cardon, artichaut". Dans l'art, motif qui a la forme d'une fleur épineuse, utilisée comme ornement "solaire" destiné à repousser toute malveillance grâce à ses piquants protecteurs.

Subst. fém. Empr. du lat. palma "paume", et, par analogie "palmier". Branche de palmier représentée sous la forme de longue feuilles effilées et pointues, et qui symbolise la victoire ou le martyre.

Loc. masc. Empr. par l’interm. du lat. geometricus, du gr. geômetrikos "relatif à sa géométrie, à l’arpentage". Element distinct se répétant dans la décoration d'un objet et qui est caractérisé par des formes relevant de la géométrie, qui en présente les formes régulières.

Subst. masc. D'or. obsc. Parallélogramme avec quatre côtés égaux et dont les angles ne sont pas droits. Motif géométrique utilisé pour l'ornementation depuis la Renaissance, notamment dans la marqueterie du XVIIIe.s., du Directoire et de la Restauration.

Subst. masc. Dér. de dame, au sens de jeu de dames. Motif ornemental qui consiste à diviser une surface en carrés, en triangles ou en losanges égaux, avec une alternance du relief, de la matière et/ou de la couleur de ces éléments.

Loc. masc. Du lat. vegetus "vivant". Element distinct se répétant dans la décoration d'un objet, et qui représente des plantes ou qui évoque les formes de ces organismes.

Subst. fém.  Du lat. vinea "vigne", dér. de vinum "vin". Plante à tige ligneuse qui produit le raisin. Symbole du Christ et de la foi chétienne : c'est don un motif souvent utilisé dans l'art religieux. La vigne est aussi l'attribut du dieu Bacchus ; c'est aussi le symbole et la personnification de l'Automne et de la Gourmandise, représentée sous les traits d'une personne obèse.

Subst. masc.  Empr. de l’it. dialectal du Nord articiocco, qui, par l’interm. de l’esp., remonte à l’ar. harchufa. Plante potagère de la famille des Composées, dont les inflorescences se recouvrent les unes les autres, et dont la base charnue est comestible. L'artichaut est apparu à la fin du Moyen Âge, notamment en Italie. Il aurait été importé d'Afrique du Nord dont il serait originaire. L'artichaut est introduit en France par Catherine de Médicis. L'artichaut peut aussi être utilisé comme motif ornemental. On le trouve par exemple dans le décor de pièces de céramique vers 1540-1545.

Subst. fém. Issu du lat. rumex "petite oseille" puis "ronce". Plantes de la famille des Rosacées, qui poussent sou la forme de buissons épineaux et rampants. Certaines espèces portent des fleurs blanches ou roses en grappe, et d'autres peuvent aussi produire de petites baies comestibles. Dans le tissu, la ronce est généralement utilisés dans certaines représentations souvent stylisées qui accompagnent d'autres types de motifs décoratifs comme une guirlande ou une bordure.

Subst. fém.  Empr. de l’esp.ou de l’it. carlina, dér. du bas latin cardo, ‑inis "chardon". Type de chardon qui pousse sur les terres arides. Cette fleur pouvait être clouée sur les portes des granges pour jouer le rôle de baromètre : son ouverture signalait l'arrivée de la pluie, tandis que sa fermeture annonçait le soleil. La carline est un motif utilisée dans l'architecture romane. On trouve par exemple huit carlines stylisées sur le tympan de l'abbaye de Moissac, symbolisant la musique des sphères célestes.

Subst. fém. Empr. du lat. acanthus, du gr. akanthos, de akantha "épine". L'acanthe est une plante herbacée dotée de grandes feuilles vertes, découpées en lobes profonds pour l'espèce "acanthe molle". La feuille d'acanthe est un motif souvent utilisé dans l'art et dans l'architecture, comme ornement. Elle est épineuse dans l'architecture gothique, dyssimétrique dans le style rococo ; elle s'élargit et s'échancre sous Louis XV, pour se simplifier ensuite sous Louis XVI. Vers la fin du règne de Louis XVI, la volute à feuilles d'acanthe était très à la mode dans le mobilier, et on la retrouvait répétée sur les frises bronze doré qui ornaient les meubles de luxe. Ce motif a alors envahi les soieries qui ornaient les intérieurs.

Subst. masc. Issu du lat. spicum, variante de spica "pointe". Motif imitant la tête de la tige du blé. On le retrouve sur certains mobiliers régionaux comme les épis et gerbes de fécondité dans le mobilier normand.

Subst. fém. Issu du lat. folia, pl. de folium, "feuille d’arbre". Organe végétal, généralement mince et plat, qui naît d’un bourgeon sur une tige, et qui présente une grande variété de formes. La feuile d'ornement a été utilisée dans tous les arts décoratifs. Souvent, elle revêt un aspect stylisé qui la rend parfois difficile à identifier. On peut la repérer grâce à la forme de son limbe ou par son contour. Ces représentations peuvent évoquer la feuille de lotus, la feuille d'eau, les feuilles de palmier, de lierre, d'acanthe, d'olivier, de chardon, de chêne, de houx, de chou ou même de persil.

Subst. fém. Dér. de rayer. Succession de lignes contrastées, régulières ou non, sur un tissu. La rayure peut être obtenue par tissage ou par impression, et sa position et sa forme sont très variables : horizontale, verticale, continue, discontinue, oblique, brisée, droite, courbe... Elle permet une infinité de variations par l'usage de la polychromie, la répétition, de diférentes proportions, ou séquences.

Subst. fém.  Empr. du francique binda "bande, ruban, lien". Morceau de tissu, long et étroit, qui sert à couvrir, protéger, maintenir, border ou orner.

Subst. masc. Empr. au lat. vas, vasis. Récipient généralement dépourvu d'anse, et dôté d'un col étroit. Le vase est un motif utilisé dans l'art comme attribut de Pandore et de Psyché. Un vase d'onguent muni d'un couvercle accompagne souvent Marie-Madeleine et Irène. L'odorat, l'un des Cinq Sens, est souvent personnifié par un vase ; quand il est plus grand, il personnifie Némésis. La Charité et l'Amour sacré sont symbolisés par un vase d'où jaillit une flamme. On retrouve également un vase pourvu d'un lis ou d'une autre fleur dans la scène de l'Annonciation.

Subst. fém. Du lat. corona "couronne". Ornement de tête circulaire, composée de feuilles ou de fleurs tressées. La couronne est d'abord un symbole religieux. Les dieux antiques sont ainsi couronnés des fleurs ou des feuilles qui sont leurs emblêmes : chêne pour Zeus, laurier pour Apollon, myrte pour Aphrodite, vigne pour Dionysos, olivier pour Athena. C'est l'emblême de la souveraineté (divine et terrestre) et du martyre chrétien. C'est aussi l'attribut du talent artistique et de l'amour vainqueur. Dans le style Empire et dans les styles néoclassiques, la couronne est un motif circulaire souvent employé.

Terme utilisé au début du XVIIIe siècle pour désigner un style décoratif ne faisant référence à rien de connu à l'époque, en vogue dans les soieries françaises destinées à l'exportation vers l'Orient. Des motifs fantasques sont mélangés à des motifs réalistes dans des juxtapositions peines d'inventivité. Le terme "bizarre" vient notamment des motifs aux proportions incompatibles qui semblent n'avoir ni haut ni bas.

Subst. fém. Empr. du lat. inscriptio "action d’inscrire ; inscription". Désigne l'ensemble des caractères inscrits sur tout support. Le textile était un support très largement utilisé pour les inscriptions et le répertoire symbolique dans le cadre religieux comme laïque. Tous particulièrement intéressants par leur mobilité, par exemple, les vêtements ornés de ces motifs sont un aspect caractéristique de l'Italie du Quattrocento constituant pour les seigneurs, un des nombreux moyens de capter l'attention de l'entourage en affirmant leur personnalité.

Subst. fém. Motif qui orne des tissus, destinés à imiter la dentelle.

Subst. fém. Empr., par l’interm. de l’it. ghirlanda "couronne de fleurs ou de feuillage", de l’ancien provençal guirlanda, "couronne de fils d’or".  Motif ornemental représentant une chaîne, un feston, fait d’un assemblage de feuilles, de fleurs ou de fruits, qui peuvent être associés ou retenus par un ruban. Une guirlande est plus épaisse en son centre qu'à ses extrémités. La guirlande, motif en vogue dans l'Antiquité, est reprise à la Renaissance. Dans le style Louis XIII, les guirlandes sont alourdies de fruits, puis elles s'allégent avec des petites fleurs et des petits fruits à grappe dans le style Louis XVI.

Subst. fém. Empr. à l'ital.voluta. Motif ornemental en spirales, formé de plusieurs circonvolutions depuis son point de départ ou oeil de la volute (cercle qui constitue son centre).

Subst. fém. Issu du lat. pop. stela, du lat. class. stella, de même sens. Figure géométrique, avec un nombre varié de branches, et qui par sa forme en rayons, rappelle l'étoile.

Loc. masc. Empr. du lat. orientalis. Élément décoratif inspiré de la culture orientale ou asiatique.

Loc. masc. Dér. d'architecture. Element distinct se répétant dans la décoration d'un objet et qui a rapport à l'architecture.

Loc. masc. Formé de zoo- et -morphe, du gr. ζωομορφος "qui a la forme d'un animal". Element distinct se répétant dans la décoration d'un objet, et qui représente un animal ou en a la forme.

Loc. masc. pl.  Empr. par l’interm. du lat. mythologicus, du gr. muthologikos, "qui concerne les récits fabuleux". Créatures légendaires ou fantastiques, appartenant ou inspirées d'une mythologie (grecque, romaine, scandinave, celtique...)

Loc. masc. L'une des formes du lion en héraldique. Un lion "rampant" est un lion représenté debout. Dressé sur ses pattes de derrière, il se présente de profil, avec la queue levée et retroussée vers le dos, et sa houppe retombant sur le côté.

Subst. masc. Empr., par l’interm. du lat. phoenix, de même sens, du gr. phoinix, proprement "rouge", parce que le phénix avait, dit-on, les ailes rouge doré. Oiseau fabuleux rappelant le héros égyptien, mais qui a la taille d'un aigle et qui vivrait plusieurs siècles. Lorsqu'il sent la mort venir, le phénix construit un nid, que le soleil enflamme. De ces cendres naît un oeuf dont sort un nouveau phénix. Il est le symbole de l'immortalité ; dans la religion chrétienne, il est le symbole de la Résurrection.

Subst. masc. Empr. du lat. draco, ‑conis "animal fabuleux", "serpent", et "diable", puis, "enseigne de cohorte", du gr. drakôn, drakontos "dragon, serpent". Animal fabuleux représenté avec des ailes d'aigle ou de chauve-souris déployées, des pattes armées de griffes de lion et une queue de serpent. En Occident, on le représente fréquemment en train de cracher du feu. Dans l'art chrétien, le dragon symbolise Satan ou la Bête de l'Apocalypse, vaincue par le Christ, Saint Michel ou Saint Georges, ou encore foulée aux pieds par la Vierge Marie. Sur un tapis, le motif du dragon symbolise aussi le pouvoir et la puissance.

Loc. masc. Comp. de bi‑ et de céphale, du gr. kephalê "tête". Aigle à deux têtes, symbole du Saint Empire romain germanique et de l'empire de Russie.

Subst. masc. Issu du lat. tard. aucellus, forme syncopée de avicellus, lui-même dér. de avis "oiseau". Les oiseaux sont d'abord utilisés comme motifs décoratifs - comme tous les animaux à l'exception de quelques uns chargés de symboles (lion, aigle, dauphin, serpent). Les enluminures de l'art médiéval ajoutent des oiseaux mythiques à ce bestiaire comme le phénix, et des oiseaux exotiques comme le pélican. Au XVIIIe. s., les chinoiseries utilisent des motifs de cailles, de perdrix, de moineaux, de grues, et des oiseaux exotiques et mythiques.

Subst. masc. Empr. de l’anc. provençal aigla, ou issu directement du lat. aquila. Grand rapace diurne de la famille des Accipitridés, dôté d'une vue perçante et de serres acérées, et d'un gros bec crochu. Il est le symbole de Zeus, puis de Jupiter, et symbolise la force et la toute-puissance. Symbole de puissance et de victoire dans l'Antiquité, l'aigle est souvent utilisé avec cette connotation dans les armoiries de nombreux pays. Il est aussi l'attribut de saint Jean l'Evangéliste, et parfois représenté avec une plume et un encrier dans le bec. C'est aussi l'un des quatre animaux de l'Apocalypse. Symbole de résurrection - notamment celle du Christ -, l'aigle figure dans le tétramorphe, et il est fréquemment représenté dans les églises, par exemple sur les lutrins où ses ailes déployées soutiennent les livres de l'Evnagile ou de plain-chant. L'aigle est aussi l'un des attibuts de l'orgueil et de la vue, l'un des cinq sens.

Subst. masc. Empr., par l’interm. du lat. pelecanus, du gr. pelekan "pélican". Grand oiseau aquatique palmipède, au long bec plat et large, d'où pend une poche dans laquelle il peut stocker des poissons. D'abord symbole de la maternité, le pélican est devenu le symbole du Christ offert dans le sacrement de l'Eucharistie après le concile de Trente.

Subst. masc. Altér. de l’anc. fr. riban, lui-même issu du néerl. ringband, de même sens. Etroite bande de tissu qui réunit en bottes des feuilles de laurier, des trophées, des palmes, des insignes religieux, princiers, militaires ou consulaires, comme les faisceaux de licteurs liés par des rubans simples ou croisés.

Subst. fém. Empr. de l’it. arabesco "qui est propre aux Arabes", "ornement formé de feuillages entrelacés". Rinceaux très stylisés, et entrelacs de lignes, de feuillages, de fleurs, d'animaux. L'arabesque vient de l'art islamique. A cause de l'interdiction coranique, l'arabesque n'utilise pas de motifs anthropomorphes, mais mêle des figures géométriques et végétales stylisées. Elle va alors utiliser le rinceau de l'Antiquité romaine, qu'elle déploie sous la forme de frise, se déroulant et s'enroulant continuellement. Elle utilise également des branchages, brindilles, ramées ou des motifs végétaux et floraux ajourés et stylisés. Dans certains cas, on peut voir l'arabesque se métamorphoser en corne d'abondance ou en motifs anthropomorphes ou zoomorphes stylisés.

Loc. masc. Element distinct se répétant dans la décoration d'un objet, et qui représente un fruit c'est-à-dire la production végétale qui succède à la fleur.

Subst. fém. Empr. de l’it dialectal du Nord (pom) granat, proprement "(fruit) à grains". C'est le fruit du grenadier, à la forme sphérique, surmontée d’une étroite couronne dentelée, dont l’intérieur est constitué de graines enveloppées d’une pulpe comestible de couleur rouge ou rose. La grenade a d'abord été un motif assyrien de forme ronde surmonté d'une couronne formée de trois petits feuilles. La grenade a ensuite été utilisé comme un motif floral hérissé rappelant l'ananas, qui symbolise la prospérité, ou bien la forme de la pivoine qui orne de nombreuses étoffes damassées et des brocarts. On parle aussi de soieries et velours brochés "à la grenade" qui ont été produits à Venises puis à Lucques, et qui sont décorés de grenades plus ou moins ouvertes sur leurs graines. Ce motif symbolise l'abondance.

Subst. masc. Empr., par l’interm. du port. ananas, de anana, nana, en tupi-guarani. L'ananas est une broméliacée découverte par Christophe Colomb en Guadeloupe à la fin du XVe. s. Ce fruit tropical a pourtant été cultivé en France, à Choisy-le-Roi au début du XVIIIe s. C'est à partir de ce moment-là qu'il devient un motif ornemental, notamment dans la décoration des étoffes au XVIIIe s. Le nom a été repris par la maison Henry Truchot en 1924.

Loc. masc. Du lat. méd. heraldus, forme latinisée de héraut. Element distinct se répétant dans la décoration d'un objet et qui fait référence au blason, aux armoiries par sa forme ou son thème.

Subst. masc. Du lat. scutum "bouclier". Champ sur lequel figurent des armoiries. Il se présente sous la forle d'un rectangle de sept parties de large sur huit de haut.

Subst. masc. Issu du lat. nodus, de même sens. Entrelacement d'un lien, fil, brin ou cordage avec un autre, ou bien que l'on replie sur lui-même pour l'arrêter. Ici, il s'agit d'un noeud de ruban ou cocarde, ornement qui consiste en des rubans entrelacés.

Subst. masc. Au tout début du XVème siècle, quelques Romains aventureux découvrent avec à la lueur tremblante des torches, les murs recouverts de fresques de ce qui avait été la Maison dorée de Néron (que l'on croyait alors être une grotte). Raphaël et son école, ainsi que quelques autres peintres en tirent tout un nouveau mode d'expression, une décoration aérienne et proliférante, un paysage de fantaisie et de conte de fée. Les loges vaticanes, aussi bien que les salles de bains se couvrent d'éléphants et de singes d'abeilles et de vases de lampes, de lions, de chat-huant, de Hérons, de cornes d'abondance et "autres fanfares". Ce motif, apparu en France à la voûte de la galerie d'Ulysse à Fontainebleau, fut largement diffusé par Androuet Du Cerceau dans son Livre de grotesques. On en retrouve les formes ou l'esprit dans la littérature macaronique de la Renaissance, dans certaines manifestations du Rococo, dans les motifs textiles du velours de Gênes, dans le papier peint, dans la caricature et jusque chez Calder et Paul Steinberg.

Loc. masc. Empr. du latin abstractus "isolé (de la matière) par la pensée", part. passé de abstrahere. Element distinct se répétant dans la décoration d'un objet, et qui ne fait référence à aucun élément du monde, réel ou imaginaire, d'affranchissant des contraintes de la représentation.

Loc. fém. La corne d'abondance est représentée par une grande corne, dont déborbent des fleurs, des fruits et des brindilles, qui peuvent parfois tomber en guirlande retenue par des putti. Elle symbolise la puissance, la fécondité, l'abondance. Elle est notamment liée à la déesse Cérès, déesse de l'agriculture. Mais on peut aussi représenter une corne d'abondance comme attribut de l'Automne, du Putto, des figures allégoriques de la Paix, de la Concorde et de la Fortune, et celle de l'Hospitalité. L'Europe, parfois l'Afrique, peut être dotée d'une corne d'abondance. Cette dernière peut également accompagner une femme jeune et une femme âgée sous un arbre, montrant ainsi qu'il s'agit de Vertumne et Pomone.

Subst. masc. Empr. du lat. panarium "corbeille à pain", lui-même dérivé de panis "pain". Objet aux parois rigides qui est muni d'anses ou de poignées, et qui permet de transporter des objets, des provisions, voire même des animaux. Il s'agit aussi d'un motif décoratif qui se présente sous la forme d'une corbeille haute, remplie de feuillages, de fleurs ou de fruits. Il est caractéristiques du mobilier Louis XVI.

Représentations

Motif floral (11848)

Motif végétal (6477)

Motif géométrique (7373)

Motif zoomorphe (60)

Grenade (98)

Motif abstrait (3)