Tissage : 24/04/1805 au 07/10/1805
              10 fils de chaîne de soie au cm
Dimensions : 0m66 x 0m78 ;     0m78 x 0m91 x 0m07 (avec cadre)

Elément de bordures pour écrans et paravents. Pièce de section rectangulaire. L'un des bords longitudinaux présente une lisière. Velours ciselé et frisé avec des réserves pour être rebrodé en or relevé sur fond satin pourpre n°1, dessin à courant de rosaces quadrilobées, entre deux bandes de velours.

Historique :
Cette bordure fut commandée à Grand frères, en 1811, pour la Salle du Trône du Palais de Versailles. Les réserves en satin devaient être rebrodées en or relevé, mais seuls des échantillons d'essai furent réalisés. La commande n'a finalement pas été utilisée sous l'Empire : c'est seulement en 1827 que 50m. 20 de bordures ont été confiées au tapissier Laflèche pour Saint-Cloud, et à nouveau en 1845 pour ce même palais. En 1856, d'autres métrage des bordures ont été remis à l'atelier central du Château de Pau.

Elément de bordure pour tenture. Longue et large bande de section trapézoïdale, dont les bordures longitudinales sont repliées au revers. Velours de soie coupé et ciselé vert, le dessin en velours frisé et satin vert clair formant réserves pour être rebrodées en or et chenille de diverses couleurs. Le dessin représente une suite de losanges à palmettes liés par des rosaces et des ornements. Largeur du motif : 240 mm.

Historique : 
Ce meuble fut commandé à Bissardon, Cousin et Bony en 1811, pour le cabinet de repos de l'Impératrice au Palais de Versailles. Les réserves en satin formant le fond du dessin devaient être rebrodées en or et chenille et un panneau fut exécuté pour permettre de juger de l'effet produit.
Douze à quatorze mois étaient prévus pour le temps de fabrication. Si les étoffes furent envoyées en octobre 1812 au Garde-Meuble, le meuble ne fut jamais brodé ni utilisé sous l'Empire ni la Restauration. C'est seulement en 1838 que plusieurs métrages furent employés pour l'Elysée pour la première fois, puis à nouveau en 1849, alors que le Palais était devenu la résidence du Prince-Président Louis-Napoléon Bonaparte.

Damas 11/24 couleurs fond bleu Prussiate n°1 lizeré bleu 3 et 5 teint par Raymond, pour tenture et sièges, le dessin représentant un compartiment en ornement avec une rosace dans un losange.

Historique :
Ce damas fut commandé à J.P. Lacostat pour deux cabinets de toilette des apaprtements de l'Empereur et de l'Impératrice au Palais de Versailles suivant la soumission du 29 octobre 1812.
La tenture ne fut pas appréciée.
Non employée sous l'Empire, ce damas fut utilisé dès la Restauration. Le 9 juin 1814, on remit à Darrac pour Bagatelle, devenu propriété du duc de Berry des métrages pour les tentures, les sièges et les bordures. Ces étoffes furent employées dans le Grand Salon. Elles étaient toujours en place en 1831

Garniture de siège. Satin blanc broché soie nuée, dessin à lyre, corbeille, lilas et couronne de roses. Exécuté par Bissardon, Cousin et Bony à Lyon pour le troisième grand salon de l'appartement de l'Impératrice au Palais de Versailles. Le dessin représente une lyre dans une conronne de roses pour le dossier, un panier de fleurs entouré de branches de lilas pour le fond. Le dessin pour ployant représente une couronne de roses avec rosaces d'ornements, fleurs de lilas aux quatre angles.

carton  : 1772
tissage : 18 ème siècle
voir BADIN p. 63

Bordure pour portières et cantonnières. Pièce de section rectangulaire. Une lisière est visible. 
Brocart en 4 ors, filé, frisé, lamé et or en cannetille imitation de broderie, fond satin bleu n°3 avec liseré de soie.
Larges massifs de fleurs et de fruits, soutenus par des feuilles d'acanthes en volute. Frises de post et palmettes au niveau des bordures supérieure et inférieure. 

Historique : 
Ce brocart fut commandé à Grand frères pour le Grand Salon de l'Impératrice à Versailles. En 1815, les étoffes furent réservées pour le Salon de Mercure à Versailles, mais deux ans plus tard, la commande complète subsistait encore dans les magasins du Garde-Meuble. Les emblèmes impériaux furent supprimés en 1817 par la maison Picot. Ces étoffes servirent pour le Salon de Réception de la duchesse d'Angoulême au palais des Tuileries.

Dépècement de siège, sans doute l’assise, de section carrée. Lampas broché, fond satin. Fond bleu et blanc avec fleurs de lys au naturel, entourant le décor central d’un vase à la grecque avec têtes de béliers et bouquet de roses et fleurs de lilas.

Elément de talon de bordure de tenture. De section rectangulaire. Velours de soie amarante chiné deux jaunes d'or. Le dessin représente une frise de palmettes jaunes sur fond cramoisi, entre lesquelles s'intercalent de petites fleurs rondes stylisées blanches. La frise encadrée par une bande jaune en dessous et des bandes jaunes et blanches au dessus. Largeur du motif : 108 mm.
Historique :
Ce meuble n'a pas été utlisé sous l'Empire. À la Restauration, il a d'abord été réservé pour le Salon du Grand Couvert à Versailles puis, sous Charles X pour le Troisième Grand Salon du Roi, dans ce même château. Les projets du retour de la Cour à Versailles ayant été abandonnés, les étoffes sont demeurées dans les magasins du Garde-Meuble jusqu'au Second Empire. En octobre et novembre 1858 des métrages de bordures ont été confiés à l'atelier central du Garde-Meuble pour Fontainebleau. Ces étoffes étaient destinées à l'ancienne chambre à coucher de Napoléon Ier - située dans les petits appartements du rez-de-chaussée, dont le décor n'a pas été modifié depuis l'Empire. Ce décor, encore en place aujourd'hui, comprend une tenture en damas blanc encadrée de bordures de velours chiné, un décor de lit (rideaux, pentes, lambrequins, chevets, dessus de lit) en velours chiné, et la garniture d'un ensemble de sièges (canapé, une bergère, quatre fauteuils, deux chaises, un écran et un paravent) en velours. Enfin en 1863, une sortie de bordures est mentionnée pour l'appartement 223 à Fontainebleau ;  en 1858 à Compiègne pour un appartement secondaire ; et en 1930 pour l'appartement de l'Administrateur du Mobilier national.

Bordure pour siège. Gros de Tours fond chamois broché soie nuée, dessin à suite d'ornements et de rosaces. 

Historique : 
Initialement exécuté pour le cabinet de repos de l'Empereur à Versaiiles, les étoffes restèrent au magasin pendant l'Empire mais furent employées à plusieurs reprises à Saint-Cloud sous la Restauration par le tapissier Laflèche en 1827 pour le Boudoir de la duchesse de Berry (Marie-Caroline de Bourbon-Siciles 1798-1870) ; et en 1829 par le tapissier Lejeune pour le Cabinet de travail de la duchesse d'Angoulême (Marie-Thérèse de France, 1778-1851) pour encadrer des rideaux, recouvrir un ensemble de sièges en bois sculpté et doré qui avaient été exécutés par Jacob-Desmalter pour l'Impératrice Joséphine d'après les aquarelles de Percier. En 1843, l'ensemble figure toujours à Saint-Cloud mais dans le cabinet de travail du Roi. En 1855, il est au Garde-Meuble d'où il sort pour le château de Malmaison en 1865. Une partie y demeure toujours au sein du Musée Napoléon.

Étoffe façonnée fond sergé fond cramoisi n°3, dessin en gros de Tours, "en mosaïque avec rosettes et étoiles". Commandé pour un salon des Petit Appartement de l'Empereur et un salon du Petit Appartement de l'Impératrice au Palais de Versailles. Ces étoffes furent utilisées dès l'Empire car elles avaient été désignées parmi celles dont l'Empereur autorisait exceptionnellement l'emploi pour Monte Cavallo. Le tapissier Darrac livrant le meuble en 1815, il ne put jamais être acheminé jusqu'à Rome en raison des évènements politiques. Le tapissier Darrac employa 12 m 70 de damas en 1814 pour Bagatelle, probablement pour la confection de l'ameublement du Salon du Grand Officier où on trouve une tenture, deux rideaux de croisée, deux bergères, quatre fauteuils quatre chaises en acajou.  En 1829, 3 m 75 de damas pour tenture furent livrés au tapissier Ternisien pour le Magasin des Fêtes.

Elément de bordure pour tenture, portières et cantonnières. De section rectangulaire, l'une des bordures longitudinales présente encore sa lisière, repliée et cousue au revers. Velours de soie, fond blanc chiné nuée. Le dessin représente un tore de fruits et de fleurs. Une frise ornementale de palmettes forme un encadrement partiel. Largeur du motif : 240 mm.

Historique :
Ce meuble n'a pas été utlisé sous l'Empire. À la Restauration, il a d'abord été réservé pour le Salon du Grand Couvert à Versailles puis, sous Charles X pour le Troisième Grand Salon du Roi, dans ce même château. Les projets du retour de la Cour à Versailles ayant été abandonnés, les étoffes sont demeurées dans les magasins du Garde-Meuble jusqu'au Second Empire. En octobre et novembre 1858 des métrages de bordures ont été confiés à l'atelier central du Garde-Meuble pour Fontainebleau. Ces étoffes étaient destinées à l'ancienne chambre à coucher de Napoléon Ier - située dans les petits appartements du rez-de-chaussée, dont le décor n'a pas été modifié depuis l'Empire. Ce décor, encore en place aujourd'hui, comprend une tenture en damas blanc encadrée de bordures de velours chiné, un décor de lit (rideaux, pentes, lambrequins, chevets, dessus de lit) en velours chiné, et la garniture d'un ensemble de sièges (canapé, une bergère, quatre fauteuils, deux chaises, un écran et un paravent) en velours. Enfin en 1863, une sortie de bordures est mentionnée pour l'appartement 223 à Fontainebleau ;  en 1858 à Compiègne pour un appartement secondaire ; et en 1930 pour l'appartement de l'Administrateur du Mobilier national.

Eléments de bordure. De section rectangulaire. Les bords longitudinaux sont repliés au revers. Velours de soie, fond satin. Frise de feuillages et de fleurs stylisées, entre deux liserés jaunes et bandes de velours noir. Largeur motif : 61 mm.
GMMP 795-006-001 : Bande d'étoffe composée de 12 pièces de tissu cousues ensemble. Par endroit le liseré jaune a disparu. Lg. 20,410 x Larg. 0,063 m.
GMMP 795-006-002 : Le liseré jaune a disparu sur toute la pièce d'étoffe. Lg. 0,520 x Larg. 0,063 m.
GMMP 795-006-003 : Le liseré jaune a disparu sur toute la pièce d'étoffe. Lg. 0,412 x Larg. 0,063 m.
GMMP 795-006-004 : Le liseré jaune a disparu sur toute la pièce d'étoffe. Lg. 0,159 x Larg. 0,063 m.


Historique :
Ce type de bordures s'apparente aux étoffes fourniées par Cartier ou Vacher pour les aménagements des palais impériaux. En raison des descriptions trop imprécises des fournisseurs comme des inventaires, il n'a pas été possible de les identifier avec certitude.

Elément de bordure pour tenture, portières et cantonnières. De section rectangulaire, l'une des bordures longitudinales présente encore sa lisière. Velours de soie, fond blanc chiné nuée. Le dessin représente un tore de fruits et de fleurs. Une frise ornementale de palmettes forme un encadrement partiel. Largeur du motif : 240 mm.

Historique :
Ce meuble n'a pas été utlisé sous l'Empire. À la Restauration, il a d'abord été réservé pour le Salon du Grand Couvert à Versailles puis, sous Charles X pour le Troisième Grand Salon du Roi, dans ce même château. Les projets du retour de la Cour à Versailles ayant été abandonnés, les étoffes sont demeurées dans les magasins du Garde-Meuble jusqu'au Second Empire. En octobre et novembre 1858 des métrages de bordures ont été confiés à l'atelier central du Garde-Meuble pour Fontainebleau. Ces étoffes étaient destinées à l'ancienne chambre à coucher de Napoléon Ier - située dans les petits appartements du rez-de-chaussée, dont le décor n'a pas été modifié depuis l'Empire. Ce décor, encore en place aujourd'hui, comprend une tenture en damas blanc encadrée de bordures de velours chiné, un décor de lit (rideaux, pentes, lambrequins, chevets, dessus de lit) en velours chiné, et la garniture d'un ensemble de sièges (canapé, une bergère, quatre fauteuils, deux chaises, un écran et un paravent) en velours. Enfin en 1863, une sortie de bordures est mentionnée pour l'appartement 223 à Fontainebleau ;  en 1858 à Compiègne pour un appartement secondaire ; et en 1930 pour l'appartement de l'Administrateur du Mobilier national.

Les bordures pour tenture sont en satin lapis broché 2 jaunes liseré lapis brun ou en satin amarante broché 2 jaunes liseré amarante foncé, dessin de plamettes, culots et ornements. 

Historique :
La commande devait être livrée directement aux tapissiers : Flamand pour le satin liseré bleu lapis, Susse pour le satin liseré amarante. Livré par Flamand le 30 décembre 1810, l'ensemble a été envoyé à Fontainebleau le jour même et placé dans le deuxième cabinet de l'appartement du Prince Souverain n°1, au rez-de-chaussée de l'aile des Princes ou aile neuve de la Cour du Cheval Blanc. L'ensemble composé d'une tenture, de rideaux, d'un lit, d'un écran et de sièges y demeura jusqu'en 1869 puis rentra au Garde-Meuble. Avec la commande pour le second cabinet du deuxième appartement de Prince Souverain, Susse confectionna une tenture, des rideaux, un lit de repos, quatre fauteuils, une bergère, deux tabourets de pieds et un écran. L'ensemble a été livré le 30 décembre 1810 à Fontainebleau et y demeura jusqu'en 1869.  Cet appartement avait été occupé au cours du Second Empire par le dernier frère de Napoléon Ier, et la pièce étaint ainsi devenue le Cabinet de toilette du prince Jérôme.

Dépècement composé de deux morceaux de tissus cousus entre eux. Polymorphe.
Fond satin blanc broché or, soie et chenille avec double fond lilas.
Alternance d'éléments décoratifs géométriques et végétaux : couronne d'olivier, fleurs de pavot, volutes, cordons perlés, feuilles d'acanthe stylisées.

Historique :
Textile destiné à la chambre à coucher de l'Empereur au Palais de Versailles. En 1821, les étoffes étaient toujours dans les magasins du Garde-Meuble.

Dépècement de siège, sans doute l’assise, de section carrée présentant une bordure gauche légèrement oblique dont l’angle inférieur est découpé. La lisière gauche est partiellement conservée au revers. Lampas broché, fond satin. Fond bleu et blanc avec fleurs de lys au naturel, entourant le décor central d’un vase à la grecque avec têtes de béliers et bouquet de roses et fleurs de lilas.

Dépècement de tenture. Echantillon de section rectangulaire, avec ses deux lisières encore en place.
Velours coupé et ciselé vert, le dessin en velours frisé et satin vert clair formant réserves pour être rebrodées en or et chenille de diverses couleurs. Les deux lisières sont toujours en place, celle de droite repliée au revers. Le dessin d'origine reprenait un motif de vase à l'antique dans un hexagone et une rosace dans des couronnes et ornements de fleurs (Hauteur du motif : 1345 mm). Seul un élément de décor à culot et végétal est en partie visible sur cette pièce.

Historique : 
Ce meuble fut commandé à Bissardon, Cousin et Bony en 1811, pour le cabinet de repos de l'Impératrice au Palais de Versailles. Les réserves en satin formant le fond du dessin devaient être rebrodées en or et chenille et un panneau fut exécuté pour permettre de juger de l'effet produit.
Douze à quatorze mois étaient prévus pour le temps de fabrication. Si les étoffes furent envoyées en octobre 1812 au Garde-Meuble, le meuble ne fut jamais brodé ni utilisé sous l'Empire ni la Restauration. C'est seulement en 1838 que plusieurs métrages furent employés pour l'Elysée pour la première fois, puis à nouveau en 1849, alors que le Palais était devenu la résidence du Prince-Président Louis-Napoléon Bonaparte.

Cannetillé façonné fond vert bleu n°3, le dessin représentant "des palmettes dans des formes de cœur". 

Historique :
Exécuté par Sainte-Olive le Jeune, à Lyon, pour des cabinets de l'Empereur et de l'Impératrice au Palais de Versailles.
Non utilisé sous l'Empire, ce cannetillé a servi à la Restauration. Le 5 juillet 1814, on a confié au tapissier Lejeune des étoffes pour tenture à destination du ministère de la Marine. Ce cannetillé a connu par la suite de nombreuses utilisations : en 1822 pour le service personnel du Roi aux Tuileries, en 1823, 1824, 1827 pour les Tuileries, en 1829 pour Saint-Cloud par le tapissier Leroy, en 1830 par Prévost pour les Tuileries et Saint-Cloud, en 1835 pour Versailles, en 1840 pour les Tuileries.

Dépècement de tenture de section caréée, présentant ses deux lisières encore en place. Le décor s’organise en frises de couronnes de laurier maintenues par des rubans et agrémentées de fleurs de lys. Elles sont séparées par des ornements décoratifs et contiennent des ancres de marine et des rosaces formées de palmettes et de fleurons. 

Historique : Les étoffes de cet ensemble constitué de six lés complets ne semblent pas avoir servi.
1 lé de tissu, damas satin vert et dessin jaune. Les deux lisières sont toujours présentes.

Vénus aux forges de Vulcain

Vénus aux forges de Vulcain

Description