Taffetas chiné à bouquets, nœuds de rubans et plumes. Taffetas chiné à la branche, soie. 

Historique :
Tenture commandée pour l'approvisionnement du magasin du Garde-Meuble. Fourni en 1788 par le maréchal Mala (qui l'avait acquise à la vente du prince Soubise), en complèment d'un taffetas chiné figurant déjà au Garde-meuble en 1784. Ces étoffes furent employées au Palais du Luxembourg pour l'ameublement des Directeurs. Le rideau porte les marques de Saint-Cloud au Consulat et de Fontainebleau au XIXe siècle (Salle du Conseil de 1804 à 1807, Salle à manger du 2e appartement, rez-de-chaussée de la cour d'honneur qui devient l'appartement du prince de Condé sous la Restauration). La bordure d'encadrement (Largeur : 0,33 m) correspond très certainement à l'une des commandes faites en 1790 à Pernon et à Gros pour complèter les taffetas chinés en réserve du Garde-Meuble.

Silk, plain weave with supplementary patterning warps, supplementary brocading wefts, and self-patterned by ground weft floats

Gros de Tours broché fond carrelé vert anglais, à guirlandes de fleurs, bouquets de fougères et chapelets de perles. Lampas broché fond cannetillé. 

Historique : 
Placé à Compiègne en juin 1786, le meuble de la chambre du roi Louis XV fut ensuite installé au Luxembourg. Durant l’Empire, ce meuble est réemployé dans le salon circulaire du rendez-vous de chasse de l’Étang de la Tour de Rambouillet. 
Le modèle a été repris pour le tissage d’une garniture de paravent en bronze doré de Pierre-Philippe Thomire pour la chambre de Louis XIV à Compiègne (Musée du Louvre, inv. OA 9395).
Cette étoffe a aussi servi de modèle pour un retissage en 1978 destiné au salon des Fougères du Palais de l'Elysée, finalement posé en 1997.

Satin broché blanc à ornements coloriés. Dessin : au centre  grand bouquet de culots et de rinceaux, surmonté d'un motif formant coupe chargée de fleurs avec volutes et collier de perles. Au-dessus : branches de fleurettes liées de rubans vieux rose avec papillons. Ce motif se répétant au dessus ; les côtés sont ornés des mêmes motifs mais coupés sur la droite et la gauche. Bordé d'une crête de passementerie, molletonné et doublé satinette blanche. 

Historique :
Exécuté d'après les dessins de Philippe de Lasalle. 
Commandé pour la chambre du Roi au château de Saint-Cloud.
Livré à Saint-Cloud en avril 1788, le meuble de la chambre de Louis XVI devint celui de Napoléon aux Tuileries, au début de l'Empire.

Pièce de section presque carrée. 2 lisières encore visibles. Damas lampas bleu et blanc broché. Lampas liseré 2 lats, broché fond satin de 8. Décor à fond bleu, présentant en son centre un médaillon ovale formé par un cadre de perles et un enroulement de rubans, dans lequel se détache en couleur un bouquet. Des sarments de vignes se déploient tout autour.

Historique : 
Issu des fabriques lyonnaises. Les marchands parisiens fournirent de nombreuses étoffes de ce type au Garde-Mueble, au XVIIIe siècle.

Brocart fond gros de Naples vert, broché 2 ors et sorbec. Lampas lancé, broché, fond taffetas. Soie, filé or et frisé or. 48 ployants semblables (pour lesquels Camille Pernon avait livré 72 dessus) étaient placés dans le salon des jeux de la reine Marie-Antoinette à Versailles. Ce brocart fut employé sous l'Empire à Saint-Cloud et à Compiègne (Premier appartement du Prince, salon).

Dépècement de tenture de section rectangulaire. Gros de Tours broché fond cannetillé vert anglais. Décor à guirlandes de fleurs, bouquets de fougères et chapelets de perles. 

Historique : 
Placé à Compiègne en juin 1786, le meuble de la chambre du roi Louis XV fut ensuite installé au Luxembourg. Durant l’Empire, ce meuble est réemployé dans le salon circulaire du rendez-vous de chasse de l’Étang de la Tour de Rambouillet. 
Le modèle a été repris pour le tissage d’une garniture de paravent en bronze doré de Pierre-Philippe Thomire pour la chambre de Louis XIV à Compiègne (Musée du Louvre, inv. OA 9395).
Cette étoffe a aussi servi de modèle pour un retissage en 1978 destiné au salon des Fougères du Palais de l'Elysée, finalement posé en 1997.

Brocart or sur fond de damas bleu céleste, lampas de soie, or frisé et or filé. Cette feuille de paravent, dont il reste trois éléments au Mobilier national, est commandée en 1786. Elle fait partie d'un ensemble destiné à compléter un brocart bleu et or et de Lallié datant de 1730. Il s'agit de rénover le cabinet du Conseil du roi à Versailles (commande finalement annulée), et la chambre du souverain à Fontainebleau ainsi que de constituer un fonds de réserve pour les magasins du Garde-Meuble. Une partie est utilisée à Fontainebleau, mais les autres étoffes resteront au Garde-Meuble. Elles échappent aux ventes révolutionnaires et sont réservées pour le service du Directoire. En 1808, une feuille de paravent sert pour un écran du deuxième salon de l'Empereur Napoléon aux Tuileries. Cette pièce devenue Salon bleu du roi sous la Restauration, douze autres feuilles viennent les compléter. La composition rigoureuse et classique, constituée de bouquets de fleurs stylisées et d'arabesques d'acanthes, est agrémentée de rangs de perles et de noeuds de rubans, caractéristiques de ces années 1785.

Sampler of Song of Solomon chapter 5, verse 2 with honeysuckle border on four sides, floral bands, and "boxers" below; worked in cross, tent, double running, satin, sawtooth, and chain stitches.

Elément de grande bordure, de section rectangulaire. Gros de Tours blanc, broché, dessin nué et arabesque. Lampas broché, fond taffetas. Guirlandes florales et cordons perlés.

Historique :
Commandé à Desfarges en 1786, pour la chambre du roi à Saint-Cloud. 
Cf. GMTC 507 : tenture associée.

Dépècement de tenture, découpe protéiforme. Gros de Tours broché fond cannetillé vert anglais. Décor à guirlandes de fleurs, bouquets de fougères et chapelets de perles. 

Historique : 
Placé à Compiègne en juin 1786, le meuble de la chambre du roi Louis XV fut ensuite installé au Luxembourg. Durant l’Empire, ce meuble est réemployé dans le salon circulaire du rendez-vous de chasse de l’Étang de la Tour de Rambouillet. 
Le modèle a été repris pour le tissage d’une garniture de paravent en bronze doré de Pierre-Philippe Thomire pour la chambre de Louis XIV à Compiègne (Musée du Louvre, inv. OA 9395).
Cette étoffe a aussi servi de modèle pour un retissage en 1978 destiné au salon des Fougères du Palais de l'Elysée, finalement posé en 1997.

Dépècement de tenture de section rectangulaire, composé de deux morceaux cousus ensemble. Deux lisières sont encore visibles au revers. Gros de Tours broché fond cannetillé vert anglais. Décor à guirlandes de fleurs, bouquets de fougères et chapelets de perles. 

Historique : 
Placé à Compiègne en juin 1786, le meuble de la chambre du roi Louis XV fut ensuite installé au Luxembourg. Durant l’Empire, ce meuble est réemployé dans le salon circulaire du rendez-vous de chasse de l’Étang de la Tour de Rambouillet. 
Le modèle a été repris pour le tissage d’une garniture de paravent en bronze doré de Pierre-Philippe Thomire pour la chambre de Louis XIV à Compiègne (Musée du Louvre, inv. OA 9395).
Cette étoffe a aussi servi de modèle pour un retissage en 1978 destiné au salon des Fougères du Palais de l'Elysée, finalement posé en 1997.

Elément de tenture en gros de Tours blanc broché, lampas broché, fond taffetas. Dessin nué et arabesques : bouquet central d'où se déploient des tiges en volutes colorées.

Historique :
Commandé auprès de la fabrique lyonnaise de Marie-Olivier Desfarges, pour la chambre du roi, à Saint-Cloud.
Cf. GMTC 507 (autre partie de la tenture) et GMMP 1660/17 (bordure).

Dépècement de tenture de section rectangulaire, effiloché sur ses quatre côtés. Gros de Tours broché fond cannetillé vert anglais. Décor à guirlandes de fleurs, bouquets de fougères et chapelets de perles.

Historique : 
Placé à Compiègne en juin 1786, le meuble de la chambre du roi Louis XV fut ensuite installé au Luxembourg. Durant l’Empire, ce meuble est réemployé dans le salon circulaire du rendez-vous de chasse de l’Étang de la Tour de Rambouillet. 
Le modèle a été repris pour le tissage d’une garniture de paravent en bronze doré de Pierre-Philippe Thomire pour la chambre de Louis XIV à Compiègne (Musée du Louvre, inv. OA 9395).
Cette étoffe a aussi servi de modèle pour un retissage en 1978 destiné au salon des Fougères du Palais de l'Elysée, finalement posé en 1997.

Tenture en taffetas chiné à bouquets employé au Palais du Luxembourg

Description