«Au cœur de la forêt de Soigne, un grand cerf est arrêté dans un épais roncier. Il est sur le point de bondir, à l’approche de deux chasseurs précédés de leurs chiens tirant sur de longues laisses. A second plan, dans une course effrénée, chasseurs et chiens poursuivent l’animal bientôt rejoint sur la droite. Les étang à l’arrière-plan ont permis de supposer que la scène se déroulait au lieu-dit «Les Etangs de la Patte d’Oie », non loin du prieuré de Groenendael.» (Balis, De Jonge, Delmarcel et Lefébure, Paris, 1993, p.24)

allégorie du mois d'août, la chasse au cerf, le cerf débusqué. Tissée d'après les dessins de Bernard Van Orley, carton de 1528-1533 (cf. dessin à la plume et encre brune, lavis gris et bleu du département des Arts Graphiques, INV 20153, recto). D'un ensemble de trois tapisseries mises bout à bout de la suite des Chasses de Charles Quint (anciennement dénommées de "Maximilien"), séparées et restaurées avant leur mise à dépôt à Brou en 1969. Sur le galon inférieur, marque de Bruxelles et signature du lissier : E[verard ou Everaert]. LEYNIERS.

L'Adoration des Mages. Au centre saint Joseph se tient à droite de la crèche qui est en partie masquée par un dais ; l'âne et le boeuf ont été placés à gauche ; la Vierge est assise devant la crèche, elle tient l'enfant sur ses genoux auquel l'un des mages, agenouillé à gauche, offre des présents ; les deux autres mages sont à droite, l'un d'eux est agenouillé ; nombreux personnages. Dominante rouge. Bordure alternée de grappes de raisins noirs et de feuilles de vigne sur fond rouge.

allégorie du mois de juillet, la chasse au cerf, le retour de la chasse : deux chasseurs à pied avec leurs chiens, au second plan, la dépouille du cerf mort est ramenée sur une monture, au fond le prieuré de Rouge-Cloître. Tissée d'après les dessins de Bernard Van Orley, carton de 1528-1533 (cf. dessin à la plume et encre brune, lavis gris et bleu du département des Arts Graphiques, INV 20151, recto). D'un ensemble de trois tapisseries mises bout à bout de la suite des Chasses de Charles Quint (anciennement dénommées de "Maximilien"), séparées et restaurées avant leur mise à dépôt à Brou en 1969. Sur le galon inférieur, marque de Bruxelles et signature du lissier : E[verard ou Everaert]. LEYNIERS.

Au centre, l'Adoration des Mages. A gauche, Balaam et à droite David. En haut à gauche, les mages se rejoignent, chacun suivant l'étoile ; à droite, ils arrivent en cortège.

Tapisserie à personnages représentant au premier plan, debout, un seigneur richement paré et sa femme auxquels parle un homme à large manteau bleu, portant un bonnet. A l'arrière-plan, sept personnages élégamment vêtus, et parlant entre eux. Bordure d'encadrement à frise de fleurons variés.

Psyché, endormie et couchée, au pied d'un arbre, tandis que Zéphyr s'envole vers la gauche ; cinq femmes, sur la gauche, préparent un repas. Bordure formant cadre agrémentée de motifs ornementaux sur fond bleu. Même suite que OAR 27 et 30.

Dans la partie centrale, le Christ s'élève vers les cieux, au-dessus des soldats ; certains semblent terrassés, d'autres s'enfuient. Sur la droite, trois scènes se succèdent : la premère représente l'appartition du Christ à Marie-Madeleine, la seconde, le Christ montant sur le chemin avec les disciples d'Emmaüs et la dernière, dans l'angle supérieur droit, les disciples reconnaissant le Christ à la fraction du pain. Large bordure de guirlandes de fleurs et fruits, habitée d'oiseaux et de rongeurs.

L'ensemble de la tenture dont il subsiste cinq principales éditions, se composait à l'origine de dix pièces retraçant l'Histoire de la Rédemption de l'homme, de la première, la Création, à la dernière, le Jugement dernier. Cette dernière met en scène cent quatre personnages, sur deux registres : dans la partie supérieure, au centre, le Christ juge est entouré des douze apôtres ainsi que des intercesseurs privilégiés de l'humanité : la Vierge, à sa droite, et saint Jean-Baptiste, à sa gauche. Autour, les anges participent au jugement : ils sonnent de la trompette, emmènent au ciel les âmes des élus, couronnent les hommes qui seront sauvés et repoussent de leurs lances crucifères les damnés. Sur le plan terrestre, la scène est encadrée par deux prophètes, assis sur une chaire, tenant chacun un phylactère avec une citation d'Isaïe. Aux pieds du Christ, deux figures féminines couronnées incarnent les vertus qui débattent, dans le coeur divin, du salut de l'homme : Miséricorde tient un lys tandis que Justice brandit son épée. Miséricorde présente au Christ les élus, parmi lesquels, au premier rang, Homo (l'Homme ou Adam) et Natura (la nature humaine). Alors que l'homme est sauvé, Justice repousse en enfer les damnés et les sept péchés capitaux, sous la forme de personnages féminins. (source : Elisabeth Antoine, texte de l'Objet d'art de la saison n° 32).

Verdure à fleurs et feuillages ; bordure à feuilles et fruits ; d'une tenture de six pièces (OAR 35, 37, 38, 39, 40 et 41)

allégorie du mois de juillet, la chasse au cerf, le Rapport. Tissée d'après les dessins de Bernard Van Orley, carton de 1528-1533 (cf. dessin à la plume et encre brune, lavis gris et bleu du département des Arts Graphiques, INV 20151, recto). D'un ensemble de trois tapisseries mises bout à bout de la suite des Chasses de Charles Quint (anciennement dénommées de "Maximilien"), séparées et restaurées avant leur mise à dépôt à Brou en 1969. Marque de Bruxelles sur le galon inférieur.

Psyché contemplant l'Amour endormi. Psyché, les seins nus, tenant de la main droite un couteau et de la gauche une lampe, regarde dormir l'Amour qui est couché sur un lit que protège une grande draperie rouge. Bordure formant cadre agrémentée de motifs ornementaux sur fond bleu. Même suite que OAR 27 et 28.

Le mois d'août ou Le signe la vierge ou Le limier, de la tenture dite des Chasses de Maximilien

Le mois d'août ou Le signe la vierge ou Le limier, de la tenture dite des Chasses de Maximilien

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