Deuxième sujet de la tenture. Copie exécutée à la manufacture des Gobelins pour Louis XIV, d'après la tenture tissée à Bruxelles, vers 1558, pour le maréchal de Saint André.

allégorie du mois d'août, la chasse au cerf, le cerf débusqué. Tissée d'après les dessins de Bernard Van Orley, carton de 1528-1533 (cf. dessin à la plume et encre brune, lavis gris et bleu du département des Arts Graphiques, INV 20153, recto). D'un ensemble de trois tapisseries mises bout à bout de la suite des Chasses de Charles Quint (anciennement dénommées de "Maximilien"), séparées et restaurées avant leur mise à dépôt à Brou en 1969. Sur le galon inférieur, marque de Bruxelles et signature du lissier : E[verard ou Everaert]. LEYNIERS.

carton : Louis de Boulogne
tissage : 1709 juillet 1715
Signature : LEFEBVRE
Fonds des Gobelins - Décret du 08 septembre 1938
3ème tenture haute lisse sans or, 9ème pièce, Atelier de LEFEBVRE

Domaine 	

tapisserie
Dénomination 	

tenture ; élément d'ensemble
Titre 	

Les chambres du Vatican (3e tenture sans or) : Héliodore chassé du temple
Auteur/exécutant 	

RAPHAEL (dit, d'après), SANTI Raffaello (d'après) ; manufacture des Gobelins (manufacture) ; LEFEBVRE (atelier)
Précision auteur/exécutant 	

RAPHAEL : Urbin, 1483 ; Rome, 1520
Ecole 	

Italie ; France
Lieu création / utilisation 	

Italie (lieu de création) ; France ; Paris (lieu d'exécution)
Période création/exécution 	

1er quart 18e siècle
Millésime création/exécution 	

1709 commencé en ; 1715 achevé en
Historique 	

En 1721, le Régent accorda à titre définitif la tenture au duc de la Feuillade. A la mort du duc en 1725, la tenture fut rendue au Roi et entra au Garde-Meuble de la Couronne.
Matériaux/techniques 	

laine, soie, haute lisse
Dimensions 	

H. 500 ; l. 895
Sujet représenté 	

scène historique (temple, prêtre, messe, groupe de figures, pape, Jules II, chaise à porteurs, Héliodore, expulsion, ange, cheval)
Précision sujet représenté 	

Dans un temple où un prêtre officie au fond, un groupe de personnage au milieu duquel se trouve le pape Jules II, porté sur sa chaise pontificale, assiste à l'expulsion d'Héliodore renversé à terre par deux anges, dont l'un est à cheval. Les deux porteurs de la chaise du pape, au premier plan, à gauche du tableau, représentent Raphaël et le graveur Marc Antoine.
Lieu de conservation 	

Paris ; Mobilier national
	

Musée de France
au sens de la loi n°2002-5 du 4 janvier 2002
Statut juridique 	

propriété de l'Etat ; Paris ; Mobilier national
Anciennes appartenances 	

Fonds ancien du garde-meuble ; mobilier de la Couronne (n°197 des tentures sans or)
Numéro d'inventaire 	

GMTT 175/3
Bibliographie 	

Maurice Fenaille, Etat général des tapisseries de la manufacture des Gobelins depuis son origine jusqu'à nos jours, 1600-1900, Impr. Nationale, Paris, 1903-1923 (II, p. 208-209) ; Jules Guiffrey, Inventaire général des richesses d'art de la France, Paris, monuments civils, tome IV : Tapisseries du Garde-Meuble, Paris, 1913 (p. 97)
Rédacteur 	

Emmanuelle Plumet ; Monique de Savignac ; Jean Vittet

cette portière représente Vénus et l'Amour sur une embarcation, surmontant un groupe de divinités marines, sous un dais aux armes de Charles de Lorraine, Comte de Marsan, et de sa femme Catherine de Goyon-Matignon, veuve de Seignelay.

Ce dossier de fauteuil est orné d'un grand bouquet de fleurs.

Vespasien est assis à gauche, Titus debout à sa gauche ; on leur amène un prisonnier agenouillé devant eux (Joseph). Belle bordure, mordant légèrement sur la tapisserie elle-même, à vases de fleurs, fleurs, carquois, rinceaux, et oiseaux sur fond rouge.

Des hommes, des femmes et des enfants prennent le vin dans une grande cuve (à gauche) ou remplissent un tonneau. Très riche bordure à fleurs et fruits au naturel portant le signe de la balance à la partie supérieure et sur une banderole, le mot "Septébr" ; au-dessous le signe du capricorne ?

Au premier plan, à gauche, Titus jeune, couronné de lauriers s'avance sur son cheval caracolant au milieu de ses soldats, à droite les murs de la ville que défendent les assiégés. Belle bordure, mordant légèrement sur la tapisserie elle-même, à vases de fleurs, fleurs, carquois, rinceaux, et oiseaux sur fond rouge.

fragment de tapisserie, fixé sur châssis, sous une baguette de bois doré

Le Cheval rayé mordu par un tigre ; le cheval rayé, tourné vers la gauche, est placé devant un hippopotame ; à côté de lui, court une gazelle ; près d'elle, un arbre garni d 'oiseaux ; au premier plan, une rivière, des oiseaux, poissons, et animaux divers. De part et d'autre, deux indiens, dont l'un, à droite, tire de l'arc vers la gauche, et l'autre, à gauche, lance un javelot. Bordure imitant un cadre de bois sculpté.

allégorie du mois de juillet, la chasse au cerf, le retour de la chasse : deux chasseurs à pied avec leurs chiens, au second plan, la dépouille du cerf mort est ramenée sur une monture, au fond le prieuré de Rouge-Cloître. Tissée d'après les dessins de Bernard Van Orley, carton de 1528-1533 (cf. dessin à la plume et encre brune, lavis gris et bleu du département des Arts Graphiques, INV 20151, recto). D'un ensemble de trois tapisseries mises bout à bout de la suite des Chasses de Charles Quint (anciennement dénommées de "Maximilien"), séparées et restaurées avant leur mise à dépôt à Brou en 1969. Sur le galon inférieur, marque de Bruxelles et signature du lissier : E[verard ou Everaert]. LEYNIERS.

La Prise de Carthagène, de la tenture de l’Histoire de Scipion

La Prise de Carthagène, de la tenture de l’Histoire de Scipion

Description