le milieu de la tapisserie est occupé par un étang qui longe, au fond, des bâtiments ; à gauche, un groupe de cinq personnages assiste à la prise du cerf qui est au milieu de l'étang, entouré de chiens, et aux bois duquel un homme se pend ; sur le bord de l'étang, un valet, plusieurs chiens, et un piqueur sonnant de la trompe. Bordure portant aux angles des rosaces d'où partent des cornes d'abondance, accompagnés de quadrillés jaunes sur fond bleu ; au milieu de la bordure supérieure, le signe du zodiaque placé dans un médaillon ovale. D'après la IIIe bordure exécutée par Blain de Fontenay pour le Duc d'Antin.

Treize panneaux de brocart à fond crème tissé de fils d'argent et de soie, rehaussé de motifs décoratifs et paniers de fleurs de velours vert et de fleurs de velours rouge, mauve et orangé

Panneau de soie blanche brodé de motifs rocaille en fils d'argent et de fleurs en fils de soie polychromes encadrant un cartouche central, la vierge debout, peinte en couleurs sur un fond ciel avec des angelots.

Sur le seuil d'un palais à l'antique , qui se développe sur un jardin un pavillon à arcades au fond, une colonnade en perspective vers le centre. Renaud à droite, est étendu dans les bras d'Armide, et lui tend un miroir ; quatre amours les entourent ; une draperie est suspendue dans le coin supérieur de ce même côté. A gauche, Charles et Ubald, se dissimulant derrière un tronc d'arbre, contemplent la scène. Bordure écusson. Renommée, amours cartouches et rinceaux.

décor sculpté de volutes feuillues sur fond quadrillé, les pieds à doubles patins ; au centre, le panneau mobile est garni d'un fragment de la tapisserie "Triomphe de Bacchus" d'une tenture de basse lisse des "Triomphes des Dieux" d'après Noël Coypel. Ce fragment représente un amour à cheval sur une panthère et portant de la main gauche un bouquet et de la droite une torche. Le revers du panneau est garni de damas vert.

Devant une architecture à l'antique que supportent deux colonnes et devant laquelle est une statue d'Hercule, un enfant, à droite, tient une cage à oiseau, un autre ramasse du bois. Bordure à guirlandes, vases et paniers de fleurs.

La composition du dais est extrêmement sobre : sur un fond rouge vermeil se détache un grand soleil à douze branches, dont les faisceaux de rayons sont chargés d’une multitude d’astres, tandis que deux anges en vol, vêtus de tuniques fleurdelisées, tiennent une couronne. L’analyse de l’emblématique a permis d’assurer la provenance royale de cette oeuvre : le soleil d’or sur fond vermeil fit en effet partie des devises adoptées par les rois de France au XVe siècle. Si Charles VI – roi de France de 1380 à 1422 – fut le premier à l’utiliser, le style de la tapisserie, en particulier les plis cassés des aubes des anges, ne correspond pas à l’époque de son règne. Ce dais ou plus précisément ce dosseret, c’est-à-dire la partie verticale du dais, surmontait un trône de Charles VII (texte Elisabeth Antoine).

Devant un paysage composant des architectures et des jeux d'eau, un enfant, à droite, muni d'une faucille, coupe le haut d'un arbuste, un autre, à gauche, à genoux à terre, arrache une touffe de branchages. Bordure à cartouches de fleurs sur fonds alternés jaunes et gris (rajoutée ?)

Deux ceintures, destinées à soutenir l'épée du sacre de Napoléon

Deux ceintures, destinées à soutenir l'épée du sacre de Napoléon

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